16/09/2021

Unité Biochimie des produits aquatiques (BPA) du laboratoire de sécurité des aliments

Site de Boulogne sur Mer

Chef d’unité : Thierry Grard

La particularité de l’unité Biochimie des produits aquatiques est qu’elle est uniquement constituée de personnel de l’université du littoral côte d’opale (ULCO), dans le cadre de l’Unité sous contrat (USC) liant l’Anses et l’Ulco depuis le 1er janvier 2014. Cette structure permet d’associer l’Ulco à l’accomplissement des objectifs scientifiques de l’Anses et en contrepartie, l’université accède à des moyens et des services de l’Anses.

Cette unité apporte ses compétences aux unités du laboratoire de sécurité des aliments (LSAl) du site de Boulogne-sur-Mer. Elle développe ainsi deux thématiques en liens étroits avec les unités de Physico-chimie des produits de la pêche et de l’aquaculture (PCPPA) et de Bactériologie et parasitologie des produits de la pêche et de l’aquaculture (B3PA) :

  • la première thématique est liée à la qualité et la fraîcheur des produits aquatiques, en lien avec l’unité PCPPA. La caractéristique de « fraîcheur » des produits de la mer est non seulement importante du point de vue organoleptique et nutritionnel pour le consommateur, mais constitue également un enjeu économique pour les industriels français de la filière. La connaissance de l’état de fraîcheur à l’aide de marqueurs constitue un indicateur a posteriori des bonnes pratiques de conservation des produits (congélation, conservation au réfrigérateur). L’unité BPA s’intéresse à la recherche de marqueurs précoces d’altération qui pourraient permettre de caractériser la fraîcheur, afin de garantir la qualité, élément essentiel de la sécurité sanitaire des produits. Parallèlement, l’équipe développe des travaux liés à la différentiation entre les filets de poisson frais et les filets de poisson décongelés, également en lien avec l’équipe PCPPA ;
  • la seconde thématique est liée à l’étude de pathogènes en lien avec l’équipe B3PA. Cette approche concerne le risque sanitaire lié aux Vibrio potentiellement entéro-pathogènes dans les produits de la mer et dans les prélèvements environnementaux. Les travaux portent d’une part sur le développement de méthodes de PCR en temps réel, pour une détection beaucoup plus rapide de ces bactéries, en tenant compte des bactéries viables non cultivables, et d’autre part, sur l’utilisation de la métagénomique pour caractériser les bactéries pathogènes, telles que les vibrions.